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La France Forte
30 novembre 2016

Mai 68 par la Nouvelle Action Française

 

Bibi

 

Bertrand Renouvin (Thomas Rion dans la vraie vie), leader du mouvement de la Nouvelle Action Française, nous raconte son ressenti sur les événements de Mai 68 et sur le débat qui s'est tenu à ce propos sur Antenne 2 il y a peu.

 

Un mois de mobilisation, des grèves, des manifestations, des échauffourées, voilà ce qu'ont connu les rues parisiennes pendant environ un mois. Les journalistes et même plus largement ceux qui ont analysé cet événement n'en retiennent qu'un intense affrontement entre marxistes, trotskystes, et maoïstes d'une part, et la république du Général de Gaulle, sa majorité silencieuse et conservatrice, appuyée par les forces de l'ordre d'autre part.

 

La réalité est plus complexe. Certes mai 68 est un mouvement prônant une libération sociale, une libération des mœurs, cette revendication étant porté par les étudiants, nos jeunes, de notre pays. Finalement, et rétrospectivement, même si je pensais déjà cela il y a dix ans, ce sont les agitateurs marxistes, trotskystes qui ont perverti cette cause, allant défier les forces de l'ordre physiquement, éclipsant le doux message de progrès de l'ensemble des jeunes mobilisés. C'est ainsi que l'on ne considère ce mouvement seulement du fait de ces barbares.

 

La Nouvelle Action Française se réclame du côté des partisans de mai 1968, dans le sens où nous soutenons le progrès social, y compris dans cette modernisation des mœurs. Nous tenons à une vision certes traditionnelle de notre société, obéissant aux valeurs de Dieu, de la Bible, mais également une portée sociale très large. Tout cela car Dieu n'est point un tyran réactionnaire, et le Roy non plus ne devrait l'être.

 

Le Général De Gaulle, qui auparavant incarnait cette autorité supérieure et transpartisane, à la Libération comme dans les années qui en ont suivi, à cette fois imposé sa vision conservatrice de sa société. Un vrai chef ne saurait s'en tenir à des conceptions idéologiques, à des intérêts politiques, et devrait se sentir concerné d'abord et avant tout par le bonheur de son peuple. Là apparaissent les failles de la République.

 

C'est en ce contexte que je suis personnellement venu assister au débat qui s'est tenu sur Antenne 2, consacré à mai 1968. Il y avait divers intervenants, à la fois dans le camp pro-68, et anti. On y trouvait notamment des figures intellectuelles tels que Raymond Aron, ou Guy Debord, ou encore un policier, un étudiant, Jacques Chirac.

 

Ce « débat » fut en réalité une véritable foire d'empoigne de plus d'une heure, entre le camp des gauchistes marxisants d'un côté et celui des républicains conservateurs de l'autre. Cette misère est d'autant plus insupportable que pas une seule fois ne fut abordée la question des valeurs promues par ce mouvement, en-dehors des particularismes politiques. Le débat ne porta non pas sur le fond, mais sur la forme et sur une guerre stupide d'intérêts politiques particuliers.

 

Nous observons le désastre de la République ainsi pendant tout ce temps, les uns se prenant pour Ernesto Guevara, les autres pour des sages tenants de l'ordre social. Que nenni, toute cette discussion ne témoigna pas la moindre richesse intellectuelle, les uns n'écoutant pas les autres, les autres n'écoutant pas les uns.

 

C'est ainsi qu'à la Nouvelle Action Française, nous mettons en avant l'aspect humaniste, généreux de nos idées, de la Bible, de la monarchie. A minima, nous nous mettons dans le camp du progrès social, du progrès pour le peuple et de la stabilité politique.

Bertrand Renouvin.

 

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  • Un blog qui a la volonté de rétablir la vérité sur mai 68 , sur une France qui a été manipulée, souillée et humiliée. Par Julien Marie, français de souche, ancien membre du parti Occident, militant d'extreme droite et royaliste.
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